Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a été interrogé via la question écrite n° 92304, parue au journal officiel le 5 janvier 2016, sur l’utilisation des « notes blanches » par les services de renseignement français. Les questions posées par la députée sont simples. Qui a rétabli l’utilisation des « notes blanches », quand et pourquoi ? Le ministre compte-t-il supprimer à nouveau les « notes blanches », et si oui, à compter de quelle date ?
Isabelle Attard souhaite donc que la transparence soit rapidement faite sur les méthodes utilisées par les services de renseignement pour enquêter sur les réseaux terroristes et, en l’occurrence, communiquer efficacement les résultats des investigations. Elle espère sincèrement que celles-ci ne sont jamais fondées sur des notes dépourvues de signatures et dont, comme le soulignait Dominique de Villepin en 2004, la « fiabilité ne fait l’objet d’aucune évaluation ». Ce serait indigne de notre République.